Crise viticole : pourquoi l’hiver 2024 s’annonce chaud bouillant

Tensions. Dans plusieurs vignobles français, la crise viticole pousse les vignerons à bout de patience. L’hiver 2024 pourrait être mouvementé.

La crise viticole a déjà coûté 508 millions d’euros à l’Etat depuis 2021. Et le nouveau gouvernement vient de demander 120 millions d’euros supplémentaires à l’UE pour financer l’arrachage de 37500 hectares de vignes. A l’échelle d’une entreprise, on appellerait ça un plan social.

Mais rien ne laisse penser que cela sera suffisant pour soulager les difficultés des professionnels, dans certains territoires. Il faut donc s’attendre à de nouveaux défilés de tracteurs (voire pire) dans plusieurs vignobles après les vendanges 2024. Cette fois, c’est une question de survie pour nombre de vignerons.

Dans le Roussillon, 2024 pourrait bien être le dernier millésime. Au Sud de Perpignan : « La viticulture chez nous va disparaître, alors que c’était la principale économie de notre région». Dans le Gard, la crise viticole ne fait que commencer. En Provence, « Ce n’est plus du courage qu’il faut, c’est de la rage »

Et à Bordeaux, le témoignage de ce vigneron, intitulé « J’ai passé le mois de juillet à chialer » se passe de commentaires. 

 

Extrait de la newsletter Vinofutur d’octobre 2024.

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