Le vin naturel bouge encore !
Débats. En 2024, le vin naturel reste un phénomène qui provoque des débats houleux chez les passionnés de vin et dans les médias. La preuve avec ces articles repérés dans la veille d’octobre 2024.
Plus de trente ans après son émergence, le vin naturel est-il devenu trop mainstream pour intéresser la presse et les passionnés ? Que nenni, le sujet provoque encore des débats passionnés et des réfléxions profondes : qu’est-ce qu’un défaut ? Comment réglementer et protéger des pratiques qui revendiquent la liberté sous toutes ses formes ?
> La preuve avec cet article d’El Pais, qui envie le label Vin Méthode Nature français. Ou avec cet article d’Eric Asimov, dans le NYT, qui constate que certes, les jeunes autour de lui boivent moins de vin, mais que quand ils en boivent, c’est toujours du vin nat’, petite bulle qui échappe au stigmate de la ringardise.
> Les experts de tous poils n’ont pas encore fini de disséquer tous les bugs dans la matrice créés par le vin nat’. La preuve encore avec cet expert du droit rural, qui questionne « l’objet juridique non identifié » ou OJNI qu’est le vin naturel depuis le début. Un article aussi pointu qu’éclairant.
> Pourtant, dans la presse profesionnelle, on continue de se friter sur cette histoire de défauts. L’excellent Olif affronte vaillamment l’hostilité du Mondovino créée par son nouveau livre, « Déviants » (éd. Nouriturfu, 2024). Et Vitisphère publie un édito au ton rageux. Pourquoi tant de haine ? Notre avis : c’est comme demander l’avis d’experts de Bach sur les Sex Pistols. Que voulez-vous qu’ils vous disent ?
> Et il reste évidemment ceux qui découvrent encore le « phénomène grandissant », toujours attendrissants.
Extrait de la newsletter Vinofutur d’octobre 2024.
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