Le vin vire-t-il réac ?
Bim. La question a été posée lors d’une conférence donnée en ouverture de Vinitech à Bordeaux (pas vraiment un repaire d’altermondialistes, donc).
Le propos du shercheur, Martin Cubertafond : à force de se présenter comme “garant des traditions”, le vin français prend la poussière et pourrait bien la mordre (la poussière). « Une claque », a analysé Vitisphère, qui en fait le résumé. Les Anciens contre les Modernes, un thème qui ne vieillit pas, en revanche.
Mais la question résonne étrangement avec cet article du Wine-Searcher (USA), intitulé “Les buveurs de vin ont soif de nouveautés”. Les exemples cités, Américains et Australiens, sont intéressants : des assemblages de millésimes, de nouveaux terroirs, des “ajouts” étonnants (tanins de thé vert, infusions d’herbes et de fruits…), etc.
Réac ou produits dérivés ?
Dans le même esprit, PLEIN d’articles sur des nouveaux genres de vin / boissons. Dans les PO, cette brasserie produit une bière au muscat, par exemple. A Bordeaux, le pirate JB Duquesne a créé des infusions pour soda faits maison et “vins augmentés”. En Anjou, Nadège Herbel propose des infusions de plantes pétillantes, sans sucre et sans alcool.
Dans Libé, on s’intéresse aux vigneron.nes qui “se diversifient” dans les kombuchas, tisanes et autres pains surprises.
Et ça fait le bonheur des sommeliers qui en ont ras la carafe de servir des Perrier tranche.
📌 Le vin plaît moins ? Z’ont qu’à faire aut’chose, disait Mme Michu. Oui mais pour ça, il faut des sous, de l’eau, beaucoup de travail et des consommateurs ouverts d’esprit.
Extrait de la newsletter Vinofutur de décembre 2024.
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