Dans la veille
Un printemps pourri pour le millésime 2024
Veille. Le printemps pourri 2024 a compliqué la vie des vigneron.nes, soumis.es à une série d’aléas climatiques destructeurs.
Dans ce printemps pourri 2024, d’abord il y a eu le gel, qui a causé presque 100% de pertes dans les Alpes de Haute-Provence, fin avril. Le vignoble de Cahors a aussi été durement touché et serait sur le point de disparaître.
En parallèle, côté pluviométrie, c’est le bazar. Dans le Sud, ça semble aller un peu mieux, les cartes du BRGM sont moins inquiétantes que celles de l’année dernière à la même époque… sauf toujours dans les Pyrénées Orientales. Comme par exemple à Banyuls, sur les terres de Yoyo, fameuse vigneronne nature.
Sans surprise, l’irrigation se développe à vitesse grand V en Provence et dans l’Hérault. Des millions d’euros y sont investis. Espérons que c’est le bon choix…
En parallèle, dans le Nord, c’est l’excès de pluie qui pose de gros problèmes aux vignerons. Le vignoble sancerrois subit la pire pression mildiou depuis 20 ans, et le Bordelais est déjà dépassé.
Printemps pourri : les appellations continuent d’y réfléchir
Pendant ce temps-là, les vignobles d’appellation phosphorent pour savoir s’il est bien raisonnable d’autoriser les voiles antigel. Comme si le monde n’avait pas changé autour d’eux…
Extrait de la newsletter Vinofutur de juin 2024.
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